Le géant Nestlé est à nouveau au cœur d’un scandale. La cause ? La qualité sanitaire des eaux distribuées par le groupe Nestlé est peut-être « contaminée » d’après une récente expertise livrée au gouvernement.
Cette affaire a débuté en été 2021. En effet, un ex-employé du groupe Alma connu pour les marques Cristaline, Chateldon, St-Yorre a sollicité une enquête sur les pratiques des producteurs d’eau en bouteille en France.
Le résultat de cette expertise a été remis entre les mains du gouvernement par l’inspection générale des affaires sociales. D’après ce rapport, 30 % des marques d’eau en bouteille contiennent des produits dangereux.
Pour Nestlé, cela constitue l’ensemble de ses marques exploitées.
La qualité sanitaire des eaux minérales de Nestlé Waters remise en cause
Le directeur de l’ARS Occitanie (Agences régionales de santé), Didier Jaffre, a adressé une lettre à l’Anses en juin 2023 pour avertir ces utilisations interdites.
Il affirme la « présence de traitements interdits » au sein de l’usine. Il alerte ainsi une « contamination régulière des eaux brutes sur au moins cinq des sept forages », ainsi que « la présence de micropolluants ».
Par la suite, c’est l’Anses qui a rapporté les résultats entre les mains du gouvernement en octobre 2023. Ils condamnent la « qualité sanitaire » des eaux du groupe Nestlé.
Les conclusions des spécialistes de l’Anses sont sans appel : la firme ne respecte pas les normes de qualité et on ne peut pas « garantir la qualité sanitaire des produits finis ». D’après les médias Le Monde et Franceinfo, « la contamination des ressources est généralisée ».
Ce qui veut dire que ces contaminations microbiologiques concernent tous les sites de production. On peut citer notamment les marques Hépar, Vittel et Contrex, mais aussi Perrier.
Des bouteilles d’eau contaminées en vente dans les supermarchés
D’après ces deux médias, les experts ont détecté dans ces bouteilles d’eau des contaminants chimiques appelés polluants éternels. Ils contiennent essentiellement des Pfas, ainsi que des traces de pesticides qui dépassent le seuil acceptable pour l’eau minérale naturelle.
Le taux de ces éléments dépasse même les 0,1 microgramme par litre pour certains captages réalisés.
Pour Nestlé, il s’agit d’une crise majeure. Les deux médias d’information demandent ainsi de renforcer le plan de surveillance qui considère « la présence chronique notable de micropolluants », et « l’absence de paramètre permettant le suivi de la contamination virale des eaux ».
En résumé, le groupe Nestlé « ne devrait pas conduire à la production d’eaux embouteillées ».
