Changer les pneus des voitures électriques coûte très cher aux propriétaires

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par Ingrid Bernard

Les voitures électriques sont des moyens de transport très apprécié pour leur économie et leur faible impact environnemental. Cependant, elles peuvent parfois réserver de mauvaises surprises.

Jim Bassette est l’heureux propriétaire d’une Volkswagen ID.3. Mais après un trajet de 12 000 km, il a été surpris de voir qu’il devait déjà remplacer ses pneus. C’est une situation spécifique après des expériences de plusieurs années avec des voitures thermiques classiques.

En effet, cette usure précoce est le résultat du poids élevé des véhicules électriques du fait des batteries. Ces dernières sont à propulsion et elles nécessitent davantage l’usage des pneus.

D’ailleurs, les fabricants de pneus comme Michelin et Goodyear viennent de confirmer que les pneus des voitures électriques s’abîment rapidement avec une détérioration jusqu’à 50 % plus rapide.

Les conducteurs doivent ainsi ajuster leur conduite pour avoir des pneus qui durent plus longtemps.

Des pneus qui s’usent de manière précoce

Rouler en voiture électrique fait plaisir à beaucoup d’automobilistes car il ne faut pas débourser beaucoup d’argent pour effectuer ses déplacements quotidiens. Les propriétaires de ce type de voiture peuvent ainsi faire beaucoup d’économies.

Mais Jim Bassett n’est pas ravi de ce qui lui arrivait. Ce propriétaire d’une Volkswagen ID.3 a dû faire face à une situation complètement invraisemblable. En effet, il est dans l’obligation de changer les pneus de sa voiture alors qu’il n’a fait que 7 500 miles ou 12 000 km.

Voici son explication : « Je n’arrivais pas à y croire quand on m’a dit qu’il fallait les remplacer. Je suis assez âgé et j’ai eu des voitures toute ma vie. Je n’ai jamais eu à changer de pneus aussi tôt ; normalement, c’était aux alentours de 25 000 miles. J’ai été stupéfait, car à 7 500 miles, les pneus sont pratiquement neufs. »

Très en colère, il a quitté l’atelier Volkswagen pour se rendre chez un garagiste indépendant espérant qu’il pourrait faire une bonne affaire. Mais malheureusement, le mécanicien lui fait le même discours. Il lui expliquait qu’il faut remplacer les pneus arrière de sa Volkswagen ID.3.

Il a précisé que : « Je pense que plus de gens devraient être conscients que les véhicules électriques ont un appétit pour les pneus et qu’ils ne dureront pas longtemps. Lorsque je travaillais, je parcourais régulièrement 45 000 miles par an. Si j’avais eu cette voiture à l’époque, j’aurais dû payer 300 livres sterling six fois par an juste pour remplacer les pneus arrière, ce qui aurait été astronomique. »

À propos de l’auteur,
Ingrid Bernard

Ancienne parisienne exilée à Marseille, je suis fascinée par l'univers des séries TV, surtout celle de Netflix. Rédactrices pour plusieurs magazines francophones, je suis de nature curieuse et adore partager mon point de vue sur tous les sujets médiatiques.