Après une période de test, ce nouveau modèle de radar va sillonner très prochainement toutes les routes françaises d’ici la fin d’année.
Ces radars ont débarqué sur les routes en 2022 pour expérimentation. Les villes de Paris, Nice, Toulouse, Bron, Saint-Lambert, Rueil-Malmaison et Villeneuve-le-Roi ont eu la chance de découvrir en avant-première un prototype de ce dispositif. Appelé « Hydre », c’est Bruitparif qui est le fabricant de cet appareil.
En effet, il s’agit d’un radar sonore qui peut verbaliser les automobilistes. Non pas en cas d’excès de vitesse mais en cas de pollution sonore.
Adieu les véhicules qui font un excès de bruits
Ces radars ont pour rôle de détecter les véhicules trop bruyants sur les routes.
Fanny Mietlick explique à France 3 : « Ce sont surtout les comportements inciviques de ceux qui ont modifié leurs véhicules ».
Bruitparif, la société qui a conçu cet appareil ajoute que : « à partir de 85 dB, on rentre dans la zone de bruit ou il peut avoir des conséquences pour l’audition, des pics de bruits qui peuvent perturber le sommeil et avoir une incidence néfaste sur la santé ».
Jusqu’à maintenant, il n’y a pas encore eu de sanction. Mais les informations recueillies par ces derniers ont prouvé qu’ils osnt efficaces.
La directrice de Bruitparif précise que dans la rue d’Avron à Paris, « si le seuil était fixé à 85 dB, on aurait constaté plus une trentaine d’infractions verbalisables ».
Elle poursuit : « Deux tiers d’entre elles sont liées à des scooters et des motos dont le pot d’échappement, par exemple, a été modifié ».
Bruitparif rassure même concernant les sanctions : “les voitures de Monsieur et Madame tout le monde n’ont aucun risque de déclencher ces radars, car la quasi-totalité des véhicules est homologuée à des niveaux en dessous de 85 dB, autour de 80 dB”. Cependant, il peut identifier certains véhicules agricoles et poids lourds en cas de bruit extrême.
Un déploiement à grande échelle très prochainement
Après cette phase d’expérimentation, les radars Hydre ne sont plus présents sur les routes. L’heure est à l’analyse et Bruitparif va connaître si ses radars vont obtenir une homologation.
Si l’analyse est satisfaisante, on va mettre les radars directement à leurs emplacements de test. Fanny Mietlick se veut confiante : « On espère pouvoir en fin d’année redéployer le système avec constatations et verbalisations ».
C’est le ministère de la transition écologique qui va valider le plan de déploiement national de ce radar anti-bruit.
